Saint-Etienne débute en 1221 (haute abside vitrée), se poursuit en 1228-1295 (transept), puis sur quatre travées de la nef et le cloître (maître-maçon : Pierre Perrat, 1380-1402) et s’achève par la façade (1460-1496 : maître-maçon Jacquemin de Lenoncourt).
On exhausse l’abside et ses deux tours et monte les combles de 1500 à 1536. Une chapelle renaissance plafonnée à caissons est financée au n.-e. de la nef par l’évêque Hector d’Ailly en 1533, celle du s.-e., à coupole, en 1546-49 par le chantre Jean Forget.
Le pilier n.-e. de la croisée flanche en 1561, imposant de décapiter les tours du chevet. La Révolution détruit statues, tombeaux et mobilier. Restaurations de 1851 à 1869 (E. Boeswillwald) ; dégâts en 1870 ; grave incendie en juin 1940 et bombardement de la tour sud.
L’élévation sans triforium (type lorrain) est de plastique rémoise (long. tot. : 100 m, haut. : 30 m). Le vaste transept (17 m de large, 56 de long), s’orne d’immenses baies. La façade du XVe (haut. : 65,5 m) à grande rose et gâble géant s’inspire des modèles du XIIIe s.. Vitraux (XVIe et XIXe), autels renaissance et baroques, décor d’abside (XVIIe), sacristies, salles capitulaires, vaste cloître.