Saint-Pierre est entreprise en 1434 par la façade (haut. : 63 m), sur le projet du maître-maçon Guillaume de Dammartin, puis de Mathelin Rodier. La nef ne sera terminée qu’en 1628, le bras sud datant de 1630-1637, le nord, de 1840-1849, par Seheult.
Entrepris en 1650, le choeur n’est achevé qu’entre 1849 et 1866 par cet architecte puis Théodore Nau et Eugène Boismen, la croisée incombant à Louis Sauvageot en 1866, qui dégage la crypte romane. L’élévation, purement flamboyante (37,5 m), reste classique, avec piles fasciculées très complexes, plasticité murale marquée, triforium aveugle et pénétration directe de tous les arcs.
L’oeuvre des XVIIe et XIXe s. est digne du Moyen Age (long. h.-o. : 110 m). A noter : les célèbres tombeaux de l’évêque Guegen, de François II (Michel Colombe, 1504-1507) et Marguerite de Foix, de beaux vitraux contemporains. Une restauration complète a suivi l’incendie des combles du 28 janvier 1972.